La crémation : une option écologique?
Les rites funéraires visent à célébrer la vie d’un défunt en faisant honneur à sa mémoire et à la personne qu’il était. Ainsi, de la cérémonie au lieu de son dernier repos, il est important que son essence soit respectée, tant dans ses croyances que ses convictions.
De nos jours, l’aspect environnemental tient une place importante dans les valeurs de beaucoup de gens. Nombreux sont ceux qui s’inquiètent de leur empreinte écologique post mortem.
La crémation est-elle une bonne option de disposition du point de vue écologique? C’est ce que nous étudierons dans cet article.
Retour sur les modes de disposition
D’abord, survolons ensemble les différents modes de disposition du corps, soit les moyens légaux par lesquels on peut traiter le cadavre d’une personne défunte.
Les deux méthodes les plus communes sont :
- L’inhumation, soit l’action de porter un défunt en terre dans un cimetière. Le plus souvent, on inhume un corps dans un cercueil, mais on peut également enterrer des cendres dans une urne.
- La crémation, soit le procédé visant à brûler le corps d’un défunt à très haute température.
Ces 2 méthodes moins connues sont également disponibles au Québec :
- L’aquamation, une technique appelée hydrolyse alcaline qui utilise l’eau pour accélérer la dissolution des tissus, ne laissant qu’au final que les os, qui seront réduits en poussière pour former les « cendres » telles qu’on les trouve lors de la crémation.
- La cryogénisation, une méthode qui consiste à plonger le corps dans l’azote liquide pour le préserver. Une technique légale, mais très peu utilisée.
Finalement, 2 derniers modes de disposition qui ne sont pas encore légaux au Québec :
- La promession, ou la lyophilisation du corps, soit le retrait de toute l’eau qu’il contient. Les restes sont ensuite réduits en poudre.
- L’humusation, ou compostage humain, qui consiste à recouvrir le corps de matériaux naturels afin qu’il se décompose à un endroit spécifique.
La crémation et l’environnement
Parmi les 2 options les plus courantes, soit l’inhumation et la crémation, cette dernière demeure la moins nocive pour l’environnement. L’utilisation du béton dans la confection des sépultures, entre autre, ajoute à la facture écologique de l’inhumation.
La crémation, quant à elle, génère aussi moins d’émissions carbone. D’ailleurs, Crématorium Montréal fait partie des entreprises qui prennent soin de respecter le Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère, tel que décrit par le ministère de l’Environnement du Québec.
Les urnes écologiques
Plusieurs des urnes offertes dans notre boutique sauront répondre à votre souci environnemental.
Bien sûr, il y a l’urne biodégradable. Souvent faite de carton, de sable ou de bois, elle est conçue pour se désagréger dans le sol sans nuire à l’écosystème en place.
Certaines urnes biodégradables peuvent même générer la croissance d’un arbre. Voici une magnifique façon de faire naître la vie des cendres d’une personne défunte.
Vous pouvez aussi prioriser les urnes fabriquées au Québec. Ainsi, vous réduirez l’impact environnemental lié au transport de celles-ci.
Contactez-nous pour en savoir plus sur les options d’urnes écologiques offertes dans notre boutique.
L’accompagnement de Crématorium Montréal
Chez Crématorium Montréal, nous offrons des services funéraires accessibles pour que tous puissent rejoindre leur dernier repos dans la dignité.
Quels que soient vos besoins en matière de services funéraires, notre équipe peut vous accompagner pour planifier votre grand départ dans le respect de vos valeurs.
READ MORETout savoir sur l’usage du cercueil lors de la crémation
Depuis l’Antiquité, le cercueil et la crémation vont de pair dans les rites funéraires de l’humanité. D’ailleurs, même de nos jours, pour plusieurs, le choix du cercueil tient une part importante dans la planification des préarrangements funéraires.
Mais quel est le rôle du cercueil lorsqu’on choisit la crémation plutôt que l’inhumation? Quelles sont les lois et les options qui entourent l’usage du cercueil dans la pratique de la crémation au Québec?
Découvrez-en plus en lisant cet article.
Cercueil et crémation : qu’en dit la loi?
Les lois du Québec imposent plusieurs balises encadrant la disposition des corps sur son territoire et ce, afin de s’assurer que chaque personne qui y décède sera traitée avec dignité jusqu’à son dernier repos.
Dans l’optique de la crémation par le feu, la Loi québécoise sur les activités funéraires prévoit que le corps doit être « déposé dans un contenant de crémation constitué de matériaux combustibles appropriés qui soit conçu pour soutenir le poids du cadavre ».
Ainsi, même s’il n’y a pas d’exposition de la personne décédée, le corps doit tout de même être placé dans un cercueil en carton rigide ou en bois jusqu’à la crémation. Bien sûr, ces cercueils sont souvent d’apparence plus modeste que ceux qui servent à exposer un défunt.
Crémation : avec ou sans exposition?
Quand vient le temps de décider d’exposer ou pas le corps, le choix revient à la famille du défunt (ou au défunt lui-même, s’il a transmis ses dernières volontés).
La crémation sans exposition est appelée « crémation simple ». Dans ce cas, le corps sera transporté jusqu’au lieu de crémation dans un contenant de carton ou de bois mince.
Si l’exposition fait partie des rites funéraires entourant le décès de cette personne, alors, le corps sera présenté dans un cercueil. Celui-ci peut être fait de contreplaqué ou de bois naturel comme le chêne, l’acajou ou le pin. Un cercueil d’exposition peut aussi être fabriqué en cuivre, en bronze ou en acier.
Cercueil d’exposition : achat ou location?
Comme l’achat d’un cercueil représente souvent près de la moitié du coût total des arrangements funéraires, plusieurs optent plutôt pour la location.
En effet, il est possible de louer une coque de cercueil afin d’y exposer le corps de la personne décédée lors des rites funéraires, puis d’utiliser un contenant plus sobre (et moins dispendieux) pour la crémation ou la mise en terre.
Entre acheter ou louer un cercueil, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. La décision vous revient!
Les services de Crématorium Montréal
Chez Crématorium Montréal, nous souhaitons offrir des services funéraires accessibles afin que tous puissent accéder au repos dans la dignité.
Nous offrons entre autres un forfait de crémation sans contact à un coût avantageux. Ce service en ligne vise à rendre le processus de crémation le plus simple possible pour ceux qui viennent de perdre un proche.
Vous pouvez également planifier vos préarrangements funéraires en ligne afin de vous assurer un service de crémation respectueux et professionnel, lorsque le temps sera venu.
Quels que soient vos besoins en matière de services funéraires, notre équipe est là pour vous accompagner.
Source :
https://www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/document/rc/A-5.02,%20r.%201
READ MORELes origines de la crémation au Québec
La crémation fait partie des rites funéraires de nombreuses cultures et ce, depuis des milliers d’années. Néanmoins, c’est en 1901 que le Canada a vu ouvrir son premier crématorium, à Montréal.
La crémation est une technique funéraire visant à réduire en cendres le corps d’une personne décédée. Elle est, avec l’inhumation, l’une des techniques les plus couramment utilisées par l’être humain à travers le monde pour disposer du corps des défunts.
On confond souvent « crémation » et « incinération ». Bien que ces deux termes désignent l’acte de brûler jusqu’à réduire en cendres, le mot « incinération » sera plutôt utilisé lorsqu’on parle d’objets. On privilégie le mot « crémation » lorsqu’il s’agit d’un rite funéraire.
Découvrez-en plus sur les origines de la crémation et la place qu’elle tient au cœur des rites funéraires au Québec en lisant cet article.
La crémation, d’hier à aujourd’hui
Les premières traces de la crémation dans les rites funéraires remontent à la période du Néolithique. Dans plusieurs sites archéologiques d’Europe, des poteries contenant les cendres de plusieurs individus ont été trouvées, ce qui prouve l’utilisation de la crémation comme technique funéraire aussi tôt que 2 500 ans avant notre ère.
Puis, durant l’Antiquité, la crémation était couramment utilisée lors des décès d’aristocrates romains, dont César et sa famille. Cette technique funéraire a continué d’évoluer jusqu’à ce qu’on appelle « la crémation moderne », soit la crémation telle que nous la connaissons aujourd’hui. Celle-ci a vu le jour vers la fin du XIXe siècle, grâce à l’avancement de la science moderne.
La crémation et la religion
Le bouddhisme a toujours permis la crémation comme mode de disposition du corps.
Dans la religion hindou, cette pratique est obligatoire. En Inde, la crémation se pratique sur un bûcher, sur les berges d’un fleuve sacré. Les cendres sont ensuite dispersées dans le fleuve.
La crémation n’est autorisée que depuis 1963 par l’Église catholique. Toutefois, les cendres ne peuvent pas être gardées à la maison ou dispersées dans la nature. Elles doivent être conservées dans des cimetières.
Dans la religion protestante, la crémation est acceptée depuis 1898.
Les religions orthodoxes, musulmanes et judaïques n’autorisent, quant à elles, pas la crémation.
La crémation dans la culture québécoise
Au Québec, la crémation s’implante dans nos rites funéraires en 1901, avec la fondation du premier crématorium canadien. Celui-ci sera érigé au cimetière Mont-Royal, à Montréal.
À cette époque, le débat autour de la crémation divise. Comme l’Église catholique n’approuve pas la crémation, tous ne sont pas d’accord avec l’arrivée du crématorium. On apportera donc certains amendements au projet de loi entourant la crémation :
- Seuls les individus propriétaires d’un lot au cimetière Mont-Royal ont accès aux services de crémation.
- Une personne qui souhaite que son corps soit crématisé devra en faire la demande dans son testament (ce qui exclut la crémation du corps d’une personne mineure, par exemple).
En 1903, le comité en charge du crématorium réussit à rendre la crémation accessible à toute personne qui en exprimerait le souhait par écrit, pour elle-même ou pour une autre personne dont elle aurait la charge, que ce soit un enfant, un patient ou autre.
Qu’en dit la loi
Voici quelques informations pertinentes sur les lois qui entourent la crémation au Québec :
- La crémation doit être effectuée dans un crématorium exploité par une entreprise de services funéraires.
- Les cendres humaines ne peuvent être remises par l’entreprise de services funéraires qu’à une seule personne et doivent l’être dans un ou plusieurs contenants, dans lesquels l’ensemble des cendres doit être réparti.
- Nul ne peut disperser des cendres humaines à un endroit où elles pourraient constituer une nuisance ou d’une manière qui ne respecte pas la dignité de la personne décédée.
Les services de Crématorium Montréal
Saviez-vous que vous pouvez régler le contrat de décès d’une disposition sans vous déplacer avec l’aide de l’un de nos conseillers aux familles de Crématorium Montréal ?
Nous nous occupons de tout, à distance. Consultez nos services pour en savoir plus.
Nous offrons également des services de crémation attentionnés et professionnels suite au décès d’un proche.
Notre équipe est là pour vous aider à traverser cette épreuve en toute tranquillité.
Sources :
https://www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/document/lc/A-5.02
https://archipel.uqam.ca/7193/1/M13747.pdf
READ MORELes origines de la chapelle ardente
Nous connaissons tous l’expression « chapelle ardente », qui fait partie intégrante de nos traditions funéraires.
En effet, ce qu’on appelle une chapelle ardente (ou chapelle mortuaire) est un lieu temporaire spécialement aménagé pour accueillir le corps d’un défunt jusqu’à la cérémonie funéraire. C’est à cet endroit que les proches viendront le veiller et lui rendre hommage.
Mais qu’en est-il de sa signification? Pourquoi porte-t-elle ce nom bien particulier? Découvrez-en plus sur les origines de la chapelle ardente ainsi que la place qu’elle occupe au cœur des rites funéraires modernes.
La chapelle ardente au moyen-âge
À l’époque médiévale, on exposait habituellement les défunts à leur domicile. Toutefois, quand il s’agissait d’un prêtre ou d’une personnalité publique, l’exposition tenait plutôt place dans la chapelle. Ainsi, un plus grand nombre de visiteurs pouvait venir se recueillir et offrir ses respects.
Dans ce cas, on utilisait de nombreux cierges et chandelles pour éclairer le lieu d’exposition. C’est ainsi qu’est née l’appellation « chapelle ardente ». Cette pratique a d’ailleurs été utilisée lors de la majorité des cérémonies funèbres royales de la fin du Moyen-Âge.
C’est dans le récit des funérailles du Roi français Louis X, en 1316, qu’on trouve les premières notes écrites sur le sujet. On y parle de deux chapelles ardentes, élevées à Saint-Denis et Notre-Dame pour souligner la mort du monarque.
C’est toutefois dans le récit des obsèques de René d’Anjou, mort en 1480, que l’expression « chapelle ardente » est notée pour la première fois.
Attention : Il ne faut pas confondre « chapelle ardente » et « chambre ardente ». Cette dernière désigne un tribunal inquisitoire français du 16e siècle, chargé de juger les crimes contre l’État. |
La chapelle ardente de nos jours
Aujourd’hui, un salon d’exposition pourrait être considéré comme une chapelle ardente moderne. Néanmoins, si dans les salons, le cercueil est souvent placé près d’un mur, le cercueil en chapelle ardente est généralement placé en plein centre de la pièce pour permettre aux visiteurs de circuler des deux côtés du cercueil.
Les modèles de cercueils utilisés pour l’exposition en chapelle ardente sont munis d’un couvercle, qui peut être retiré complètement pour que le défunt ne soit pas caché d’un côté par le couvercle ouvert. On appelle d’ailleurs souvent ce type de cercueil « cercueil de prêtre », très probablement en référence à l’utilisation traditionnelle de ce type d’exposition.
La chapelle ardente peut se tenir dans un lieu de culte, mais aussi à d’autres endroits significatifs comme dans une mairie, un parlement, un musée ou même un amphithéâtre. Dans tous les cas, le cercueil est généralement placé sur une estrade funéraire décorée, qu’on appelle un catafalque.
Quelques exemples de chapelles ardentes notoires
La Reine Elizabeth II : Du 15 au 19 septembre 2022, la Reine d’Angleterre a été exposée en chapelle ardente à Westminster Hall, à Londres. La file pour se recueillir devant le cercueil s’étendait sur 8 kilomètres et certains visiteurs ont dû patienter jusqu’à 30 heures pour passer quelques secondes auprès de la défunte souveraine.
Maurice Richard : Le 30 mai 2000, environ 100 000 personnes sont venues rendre hommage au Rocket au centre Molson, transformé en chapelle ardente pour honorer le défunt.
Le Pape Benoît XVI : Du 2 au 4 janvier dernier. quelque 65 000 fidèles ont fait leurs adieux au chef de l’Église catholique, qui a été exposé durant 3 jours en chapelle ardente dans la basilique Saint-Pierre, au Vatican.
En mémoire de Michel Côté, qui a été exposé en chapelle ardente le 8 juin dernier au Monument-National, à Montréal. |
Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_ardente
https://www.lagentiane.org/chroniques/est-une-chapelle-ardente-3714/
https://www.biographi.ca/fr/bio/richard_maurice_22F.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chambre_ardente
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Préarrangements funéraires : comment s’y préparer?
La planification préalable des arrangements funéraires est une façon simple de vous offrir la paix d’esprit, à vous comme à vos proches. En effet, grâce aux préarrangements funéraires, vous pourrez vous assurer que vos volontés seront connues, comprises et respectées à la suite de votre décès. Quant à vos proches, ce court processus les allègera d’un fardeau financier et logistique.
Planifier seul ou avec vos proches?
En faisant vos arrangements préalables, vous déciderez de la façon dont votre départ sera souligné par ceux que vous aimez. Ceci inclut les détails plus techniques, comme le mode de disposition du corps et le lieu de commémoration. Toutefois vous pourrez aussi y inclure vos requêtes quant à l’aspect rituel ou spirituel de ce moment.
Puisque vos préarrangements dicteront le déroulement des derniers aux revoir, c’est une bonne idée que de les impliquer dans le processus de planification. Ainsi, vous pourrez les informer de vos attentes et eux, discuter avec vous de la façon dont ils aimeraient honorer votre mémoire.
De cette façon, vous vous assurez une cérémonie à votre image, durant laquelle vos êtres chers pourront se recueillir à leur façon.
Quelles questions doit-on se poser?
Lors de vos préarrangements funéraires, notre conseiller abordera trois sujets avec vous :
- La disposition du corps
- Les services et les biens
- Les rituels et les volontés
Les questions énumérées ci-dessous guideront votre réflexion et vous assureront de couvrir tous les points qui seront abordés lors de la planification de vos préarrangements.
La disposition du corps
Le mode de disposition du corps est le premier détail à discuter. Il influencera toutes les décisions à suivre.
Voici les questions à vous poser :
- Voudriez-vous que votre corps soit inhumé (mis en terre) ou préférez-vous la crémation?
- Quel sera le lieu de votre dernier repos, le cimetière ou le columbarium?
Les services et les biens
Vos proches auront à gérer de nombreux détails et fournisseurs après votre départ. Toutefois, plusieurs décisions peuvent être prises dès maintenant pour les libérer de cette pression.
Voici les questions à vous poser :
- Souhaitez-vous que votre corps soit exposé? Si oui, préférez-vous louer ou acheter un cercueil?
- Si vous optez pour l’inhumation, quel type de cercueil choisissez-vous?
- Si vous optez pour la crémation, quel type d’urne choisissez-vous?
- Voulez-vous réserver un salon pour les condoléances? Si oui, pour combien de temps?
- Voulez-vous réserver une salle de réception pour le repas funéraire?
- Souhaitez-vous prévoir dès maintenant un budget pour les dépenses telles que l’avis de décès, les fleurs, le buffet, etc.?
Les rituels et les volontés
Une fois discuté des aspects plus techniques des préarrangements, vient le moment d’aborder la dimension cérémonielle de ceux-ci.
Voici les questions à vous poser :
- Voudriez-vous que la cérémonie d’adieu se déroule sur place ou préférez-vous avoir un service religieux à l’église?
- Y a-t-il des photos, des pièces musicales ou des textes que vous aimeriez inclure dans la cérémonie?
- Quelles sont les personnes qui prendront parole lors de la cérémonie?
- Y a-t-il des traditions ou des rituels particuliers que vous voudriez voir respectés?
- Vos proches ont-ils des demandes quant au déroulement de la cérémonie?
Après la préparation, la planification
Une fois que vous aurez exploré ces différentes questions, vous pouvez prendre rendez-vous avec nous pour planifier vos préarrangements funéraires.
Bien sûr, ces pistes de réflexion ne sont aucunement obligatoires pour rencontrer un de nos conseillers. Nous sommes là pour vous guider tout au long de votre processus et pourrons discuter de chacun de ces points avec vous afin de trouver l’option qui vous convient.
Sources :
https://www.fcfq.coop/chroniques/dossier-special-les-arrangements-prealables-funeraires-2332/
READ MORETémoignage : une maman, c’est toujours présent
À partir du moment où une maman met son enfant au monde, elle est présente pour lui. Jour et nuit, quels que soient ses besoins, elle est toujours là.
Elle vous a appris à marcher, à parler, à goûter aux bonnes choses de la vie. Vous grandissiez si vite! Souvent, elle se disait : « j’ai perdu mon bébé »… Mais au fond, elle était heureuse de vous voir grandir et prenait plaisir à découvrir la personne que vous deveniez.
À votre premier jour d’école, elle vous y a déposé avec votre petite boîte à lunch et vous a regardé disparaître derrières les portes closes. Ce que vous ne saviez pas, c’est qu’elle a passé la journée dans sa voiture, devant l’école, en espérant vous entrevoir à la récréation. Elle voulait s’assurer que vous vous entendiez bien avec vos camarades de classe et que vous vous faisiez bien de nouveaux amis.
Avec les années, votre maman vous apprend à danser, à rire, à aimer. Elle vous apprend à aimer les autres et surtout, à vous aimer vous-même. Elle partage son vécu avec vous, comment était sa vie alors qu’elle avait votre âge. Elle vous explique comment la vie était différente à son époque. Ces choses qu’elles n’a pas eu la chance d’expérimenter, elle est heureuse que vous puissiez les vivre.
À l’adolescence, vous connaissez l’amour et votre maman est là pour vous soutenir. Quand vous entrez dans l’âge adulte, vous commencez à sortir et à voler de vos propres ailes. Votre maman est toujours là. Elle vous attend le soir, même quand vous rentrez tard. Vous vous confiez sur votre vie personnelle et votre maman écoute, vous conseille mais jamais elle ne vous juge.
Un jour, vous présentez l’être aimé à votre maman. Quand vous lui annoncez que vous allez vous marier, au fond de son cœur, votre maman sait que ce n’est pas la bonne personne pour vous. Mais elle vous respecte et vous laisse tracer votre chemin.
Au mariage, assise dans la première rangée, elle pleure, mais elle est présente vous. Tout ce qui compte, c’est de partager ce moment important avec vous et de vous épauler.
Puis, vous avez vos propres enfants. Votre maman devient alors grand-maman. C’est la meilleure gardienne, elle prend si bien soin de ses petits-enfants! Chaque Noël, elle est là et elle partage le bonheur de la petite famille. C’est durant ces moments de célébration que vous échangez sur votre réalité de parent. Elle vous parle de sa vie, de ses Noëls passés. Elle évoque ses propres parents et grands-parents. À travers ses histoires et ses souvenirs, vous apprenez à connaître votre maman. Vous découvrirez la vie de votre maman tout au long de la vôtre.
Un jour, vous annoncez à votre maman que vous avez rencontré une nouvelle personne et que c’est avec elle que vous continuerez votre vie. Dès la première rencontre, elle sait que cette fois-ci, c’est la bonne et ça la rend heureuse. Au second mariage, toujours assise dans la première rangée, elle rit à gorge déployée. Elle rayonne de voir son enfant si bien accompagné.
La vie continue. Les petits-enfants grandissent et ont, à leur tour, leurs propres enfants. C’est à ce moment que votre maman découvre qu’elle est malade. Vous devez tous vous faire à l’idée que le temps des fêtes ne sera plus comme avant. Puis, doucement, la vie s’éteint et c’est ainsi que vous quitte votre maman.
Même si elle n’est plus à vos côtés, vous gardez en souvenir ses conseils, ses histoires et ses recettes. En cuisinant les plats de votre maman, vous la gardez en vie, près de vous en tout temps.
La vie continue. Le temps s’écoule doucement. Puis, la maladie vous atteint aussi. Ayant besoin de soins particuliers, vous vivez dans un centre hospitalier. C’est là que d’autres souvenirs, plus profonds, plus ancrés, vous reviennent. Vous vous rappelez son parfum. Son rouge à lèvres. Son vernis à ongles. Le bruit de ses talons sur le sol. Vous vous rappelez votre vie à ses côtés.
Alors que votre fin de vie approche et dans vos derniers instants, vous pourrez encore lui demander : « maman, vient me chercher ». Elle sera encore là pour vous.
READ MOREGuy Lafleur : 1 an depuis le grand départ du Démon blond
Le 22 avril dernier, Guy Lafleur nous quittait des suites d’un cancer du poumon, à l’âge de 70 ans. Retour sur ce grand nom de l’histoire du hockey, un joueur à l’énergie exceptionnelle et un homme à la générosité sans égale.
Une légende sur la glace
Guy Lafleur fera une entrée remarquée dans la Ligue nationale de hockey, où il jouera pendant 17 saisons. S’il a patiné pour les Rangers de New York et les Nordiques de Québec, c’est principalement chez les Canadiens de Montréal qu’il fera sa carrière, l’équipe avec laquelle il remportera 5 coupes Stanley.
Reconnu pour sa vitesse impressionnante et son tir exceptionnel, il sera le premier joueur de la LNH à marquer 50 buts et 100 points sur 6 saisons consécutives. On le placera d’ailleurs parmi les 100 meilleurs joueurs de la Ligue en 2017.
En 1988, le numéro 10 est retiré par le CH alors que Guy Lafleur est intronisé au Temple de la renommée du hockey.
Un homme plus grand que nature
La popularité de Guy Lafleur dépassait largement les limites de la patinoire. Celui qu’on surnommait le « Démon blond » était connu pour sa générosité et sa simplicité. Toujours près des gens malgré son succès, il acceptait toujours de signer un autographe ou de prendre une photo avec un fan.
Il s’impliquait auprès de la Fondation des Canadiens pour l’enfance et de la Fondation du CHUM. Aider les enfants était important pour lui. C’est pourquoi il rendait souvent visite aux jeunes patients dans les hôpitaux pour enfants.
Des funérailles nationales pour le hockeyeur
Le 24 avril 2022, alors que les Canadiens affrontaient les Bruins au Centre Bell, une cérémonie d’avant-match a rendu hommage à l’homme qui nous avait quitté 2 jours plus tôt, terminée par une ovation de plus de 10 minutes dans les gradins.
Les commémorations officielles se sont déroulées le 1er et 2 mai 2022, au Centre Bell. Des dizaines de milliers de personnes se sont recueillies devant son cercueil, transformant l’endroit en chapelle ardente.
C’est le 3 mai que se sont tenues les funérailles nationales du « Démon blond », à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, à Montréal. Le cercueil y a été mené par ses ex-coéquipiers Pierre Bouchard, Guy Lapointe, Mario Tremblay, Yvon Lambert, ainsi que ses fils Mark et Martin.
Le maître de cérémonie n’était nul autre que Michel Lacroix, l’annonceur-maison du CH. Plusieurs grands noms du hockey ont rendu hommage à Guy Lafleur ce jour-là. Ginette Reno y a même interprété sa chanson « L’Essentiel ». Puis, le volet religieux de la cérémonie a été présidé par Christian Lépine, archevêque de Montréal.
Finalement, c’est sous les applaudissements que le cercueil, recouvert des couleurs du Canadien, a été escorté à l’extérieur de la cathédrale.
Un hommage qui traverse le temps
Le 5 mai 2023, le gouvernement du Québec confirme que l’autoroute 50 sera désormais désignée sous le nom d’autoroute Guy-Lafleur, en mémoire du Démon blond.
L’autoroute 50 relie les régions de l’Outaouais et des Laurentides. Elle traverse entre autres la municipalité de Thurso, d’où était natif le joueur de hockey.
READ MOREUne prestation spéciale pour rendre les services funéraires accessibles à tous
Parce que toute famille a le droit de dire un dernier au revoir à un être aimé dans la dignité, le gouvernement du Québec a mis sur pied une prestation spéciale pour frais funéraires d’un montant maximal de 2500 $ pour couvrir en tout ou en partie les frais funéraires.
Cette aide financière remplace la prestation de décès dans les cas où la personne décédée n’avait pas suffisamment cotisé au Régime des rentes du Québec. Voici les modalités entourant la demande pour la prestation spéciale.
Qui a droit à la prestation spéciale pour frais funéraires ?
Cette prestation est versée si la personne décédée ne disposait pas des moyens financiers nécessaires pour payer les frais reliés à ses funérailles et qu’elle n’a pas droit à la prestation de décès.
Par contre, il n’est pas obligatoire que la personne défunte ait été bénéficiaire de prestations d’aide sociale ou de solidarité sociale pour y avoir droit. Si la personne décédée était prestataire d’un de ces programmes, il faut alors remplir le formulaire Demande de paiement de frais funéraires (SR-0006F). Dans le cas contraire, c’est le formulaire Demande de remboursement de frais funéraires pour un adulte seul non prestataire d’une aide financière de dernier recours (3005) qui correspond à sa situation.
Dans le cas du décès d’un enfant, le parent doit bénéficier du programme d’aide sociale ou de solidarité sociale. L’enfant doit être mort-né et décédé pendant qu’il n’était pas à la charge d’un parent.
Comment la prestation spéciale est-elle calculée ?
Le calcul de cette aide financière tient compte des avoirs liquides et de la valeur des biens ainsi que des assurances vie de la personne au moment de son décès. Elle dépend aussi du montant du contrat de préarrangements funéraires et de la sépulture, s’il y a lieu.
Comment faire une demande ?
Après avoir rempli le formulaire approprié, vous devez le déposer ou le poster au bureau de Services Québec le plus près. Celui-ci doit être reçu au plus tard 90 jours après la date des services funéraires.
Lors de votre visite au salon funéraire, le conseiller ou la conseillère funéraire pourra vous guider dans les démarches concernant votre demande de prestation spéciale pour frais funéraires. Il vous aidera à traverser sereinement cette étape difficile dans le respect et la dignité.
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Le deuil et la commémoration de nos idoles
Un matin, en visitant un site de nouvelles ou en parcourant vos médias sociaux, vous avez appris le décès de l’une de vos idoles dont vous avez suivi la carrière ou d’une célébrité qui vous était particulièrement chère. Vous ne l’aviez peut-être même jamais rencontrée et, pourtant, un profond sentiment de tristesse vous envahit et une certaine nostalgie vous suit pendant quelques jours.
Comment se fait-il que la mort d’une personnalité connue puisse nous toucher autant?
Un modèle inspirant
On a davantage tendance à s’attacher à une personnalité publique en laquelle nous nous reconnaissons, par exemple, lorsque son vécu ressemble au nôtre ou qu’elle œuvre dans un domaine qui nous passionne. Il peut s’agir d’un athlète olympique qui a surmonté la même phobie que nous, un journaliste qui a fréquenté notre école secondaire, une star du petit écran qui a des valeurs familiales semblables aux nôtres ou un chanteur qui vient de notre ville natale. Parfois, c’est tout simplement que son humour, sa gentillesse, son courage ou ses talents nous inspirent.
Le lien qui nous unit crée alors un attachement émotionnel particulier et nous nous plaisons à suivre ses faits et gestes, comme s’il s’agissait d’un membre de notre famille. Le départ de la célébrité en question laisse nécessairement un vide dans notre vie.
Une présence en arrière-plan
Le décès d’une célébrité peut aussi nous rendre tristes parce qu’on associe cette personne à des moments clés de notre vie. Par exemple, pour des milliers de Québécois et Québécoises, les chansons de Michel Louvain ont fait partie de la trame sonore de bien des soirées dansantes ou de réunions familiales. Si vous avez assisté à un spectacle de Pierre Légaré pour un rendez-vous amoureux spécial, il se peut que son décès vous ait remémoré de doux souvenirs. Ou encore, peut-être que la mort de Carrie Fisher, la mythique princesse Léia, vous a attristé(e) parce que vous l’associez à votre enfance, vous qui avez tant joué à imiter les héros de La guerre des étoiles et en connaissez les répliques par cœur.
La mort de la vedette en question nous rappelle de bons (ou de moins bons) souvenirs que nous avons vécus et nous fait rendre compte que cette époque est révolue.
Une similitude avec la mort d’un proche
Parfois, les circonstances ou les causes du décès d’une célébrité peuvent nous rappeler celles d’une personne chère. Ainsi, lorsque Patrick Bourgeois, le chanteur des BB, a succombé au cancer du côlon, les gens qui aimaient bien ce groupe et qui ont aussi perdu un proche des suites de cette maladie ont probablement éprouvé un certain chagrin.
Il est normal que le décès d’une personnalité publique rouvre une plaie qu’on croyait refermée quand les causes sont semblables. Dans ce cas, il est sain d’en parler pour exprimer les émotions qui nous habitent.
Les vedettes québécoises disparues en 2022
Comme chaque année, nous avons dû en 2022 dire au revoir à de nombreuses célébrités québécoises qui nous ont marqués et auxquelles nous nous étions attachés. Pensons entre autres à Jean Lapointe, qui nous a laissé en héritage ses chansons, son apport dans la lutte contre la toxicomanie, son humour et sa gentillesse.
Nous avons aussi fait nos adieux à deux grandes légendes du hockey, Guy Lafleur et Mike Bossy. Tant de jeunes ont applaudi leurs prouesses sur la patinoire, ont revêtu un chandail arborant le numéro 10 ou le 22 et se sont inspirés de leurs exploits pour se dépasser sur la glace!
À l’aube de la nouvelle année, prenons le temps de commémorer toutes les célébrités qui nous ont quittés et qui ont laissé un peu d’elles dans nos cœurs.
Sources :
https://uda.ca/in-memoriam#:~:text=DE%20H%C3%8ATRE%2C%20Marcel%20le%2011,l’%C3%A4ge%20de%2095%20ans
READ MOREConserver les cendres d’un proche défunt à la maison
Chez les familles qui choisissent la crémation, on remarque qu’il est de plus en plus courant de voir l’un des proches rapporter l’urne contenant les cendres de la personne défunte à la maison. Cette pratique permise au Québec (aucune loi n’encadre la disposition des cendres) comporte des avantages tout comme des inconvénients. Voici un bref portrait des bons et des moins bons côtés.
Les avantages
Une transition pendant le deuil
La présence de l’urne dans la maison peut permettre aux proches de s’accoutumer peu à peu à l’absence de la personne défunte, qui entraîne parfois de multiples bouleversements dans la vie quotidienne, surtout si elle habitait sous le même toit ou s’il s’agit d’une mort soudaine. Après la cérémonie funèbre ou lorsque les premières phases du deuil sont passées, l’urne peut être remise au columbarium ou inhumée, selon les dernières volontés de la personne défunte ou de la famille.
En outre, la proximité de l’urne favorise les confidences et la verbalisation des émotions ressenties pendant cette période difficile, particulièrement chez les enfants. On s’assure ainsi une transition sereine, à son rythme.
Un objet de décoration
Loin des récipients austères d’autrefois, les urnes modernes viennent dans une panoplie de modèles, de matériaux et de couleurs, de sorte qu’on peut souvent les confondre avec des objets de décoration. Elles ne risquent donc pas de créer de malaise chez les personnes qui sont en visite.
Si les urnes s’avèrent trop volumineuses pour l’espace dont on dispose, on peut également opter pour un reliquaire, plus discret et passe-partout.
Un lieu de recueillement personnalisé
Lorsqu’on garde l’urne chez soi, on peut aménager un autel personnalisé pour en faire un espace de recueillement, par exemple en y disposant des photos, des objets qu’elle affectionnait ou des bijoux qu’elle portait. Cet aménagement dans un lieu isolé présente l’avantage de limiter les bris causés par la circulation des enfants.
Les inconvénients
Malaise avec la présence des cendres
Tout le monde n’a pas le même degré d’aisance par rapport à la présence des cendres d’un défunt dans la maison. Cela cause parfois des cauchemars, en particulier chez les enfants, pour qui la compréhension de la mort demeure nébuleuse. Il convient de s’assurer que toute la maisonnée est d’accord pour accueillir les cendres.
Prolongement du processus de deuil
Certaines personnes plus touchées par le départ d’un être cher peuvent entretenir une relation un peu trop étroite avec l’urne, allant même jusqu’à la considérer comme une personne vivante. Cela les empêche alors de cheminer dans leur deuil et en prolonge le processus. Dans ce cas, un accompagnement avec un professionnel peut aider à se détacher progressivement de l’urne.
Absence de lieu de recueillement
En conservant l’urne à la maison, on prive les autres proches de la personne défunte d’un lieu de recueillement. Plusieurs amis de celle-ci ressentent peut-être le besoin de s’adresser à elle lors de moments clés, et ils sont probablement mal à l’aise de demander la permission à l’hôte de l’urne pour la visiter.
Risque de bris ou de vol
Dans de rares cas, il peut arriver que l’urne soit brisée ou endommagée par un sinistre, ou encore volée par des individus peu scrupuleux qui en effectuent la revente. L’entreposage dans un columbarium s’avère alors idéal pour éviter cette regrettable situation.
Sources
https://www.fcfq.coop/chroniques/choisir-apporter-les-cendres-avec-soi-2844/
https://www.gfournier.com/nouvelle?type=4&page=1&id=3071
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