Les origines de la crémation au Québec

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La crémation fait partie des rites funéraires de nombreuses cultures et ce, depuis des milliers d’années. Néanmoins, c’est en 1901 que le Canada a vu ouvrir son premier crématorium, à Montréal.

La crémation est une technique funéraire visant à réduire en cendres le corps d’une personne décédée. Elle est, avec l’inhumation, l’une des techniques les plus couramment utilisées par l’être humain à travers le monde pour disposer du corps des défunts.

On confond souvent « crémation » et « incinération ». Bien que ces deux termes désignent l’acte de brûler jusqu’à réduire en cendres, le mot « incinération » sera plutôt utilisé lorsqu’on parle d’objets. On privilégie le mot « crémation » lorsqu’il s’agit d’un rite funéraire.

Découvrez-en plus sur les origines de la crémation et la place qu’elle tient au cœur des rites funéraires au Québec en lisant cet article.

 

La crémation, d’hier à aujourd’hui

Les premières traces de la crémation dans les rites funéraires remontent à la période du Néolithique. Dans plusieurs sites archéologiques d’Europe, des poteries contenant les cendres de plusieurs individus ont été trouvées, ce qui prouve l’utilisation de la crémation comme technique funéraire aussi tôt que 2 500 ans avant notre ère.

Puis, durant l’Antiquité, la crémation était couramment utilisée lors des décès d’aristocrates romains, dont César et sa famille. Cette technique funéraire a continué d’évoluer jusqu’à ce qu’on appelle « la crémation moderne », soit la crémation telle que nous la connaissons aujourd’hui. Celle-ci a vu le jour vers la fin du XIXe siècle, grâce à l’avancement de la science moderne.

 

La crémation et la religion

Le bouddhisme a toujours permis la crémation comme mode de disposition du corps.

Dans la religion hindou, cette pratique est obligatoire. En Inde, la crémation se pratique sur un bûcher, sur les berges d’un fleuve sacré. Les cendres sont ensuite dispersées dans le fleuve.

La crémation n’est autorisée que depuis 1963 par l’Église catholique. Toutefois, les cendres ne peuvent pas être gardées à la maison ou dispersées dans la nature. Elles doivent être conservées dans des cimetières.

Dans la religion protestante, la crémation est acceptée depuis 1898.

Les religions orthodoxes, musulmanes et judaïques n’autorisent, quant à elles, pas la crémation.

 

La crémation dans la culture québécoise

Au Québec, la crémation s’implante dans nos rites funéraires en 1901, avec la fondation du premier crématorium canadien. Celui-ci sera érigé au cimetière Mont-Royal, à Montréal.

À cette époque, le débat autour de la crémation divise. Comme l’Église catholique n’approuve pas la crémation, tous ne sont pas d’accord avec l’arrivée du crématorium. On apportera donc certains amendements au projet de loi entourant la crémation :

  • Seuls les individus propriétaires d’un lot au cimetière Mont-Royal ont accès aux services de crémation.
  • Une personne qui souhaite que son corps soit crématisé devra en faire la demande dans son testament (ce qui exclut la crémation du corps d’une personne mineure, par exemple).

En 1903, le comité en charge du crématorium réussit à rendre la crémation accessible à toute personne qui en exprimerait le souhait par écrit, pour elle-même ou pour une autre personne dont elle aurait la charge, que ce soit un enfant, un patient ou autre.

 

Qu’en dit la loi

Voici quelques informations pertinentes sur les lois qui entourent la crémation au Québec :

  • La crémation doit être effectuée dans un crématorium exploité par une entreprise de services funéraires.
  • Les cendres humaines ne peuvent être remises par l’entreprise de services funéraires qu’à une seule personne et doivent l’être dans un ou plusieurs contenants, dans lesquels l’ensemble des cendres doit être réparti.
  • Nul ne peut disperser des cendres humaines à un endroit où elles pourraient constituer une nuisance ou d’une manière qui ne respecte pas la dignité de la personne décédée.

 

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Sources :

https://www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/document/lc/A-5.02

https://archipel.uqam.ca/7193/1/M13747.pdf

https://www.lapresse.ca/international/201610/25/01-5034100-les-catholiques-ne-doivent-pas-garder-a-la-maison-les-cendres-de-leurs-proches.php

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