Les couleurs du deuil

Le deuil est un processus adaptatif que nous devons tous traverser à un moment ou à un autre pour apaiser la douleur vécue par la perte d’un être cher. Même si les scientifiques lui définissent des phases ou étapes, la période de deuil est vécue différemment par chaque individu. Crématorium Montréal vous fait un petit tour d’horizon sur les couleurs du deuil, leur signification et leur histoire.

À un enterrement, on porte le noir

Depuis plusieurs siècles, il est coutume de porter des vêtements sombres lors d’un enterrement. Cette tradition occidentale, pour indiquer à notre entourage et à la population de la région que nous sommes en deuil, remonterait au 15e siècle. Nous retrouvons également quelques traces d’histoire bien avant cela dans la Rome Antique où les magistrats portaient le deuil de leur prédécesseur quand ils entraient en fonction. Pendant de nombreux siècles, la culture du deuil impose à la veuve de «porter le deuil » (une tradition comportant plusieurs règles à suivre, notamment le port de vêtements noirs) pendant 2 ans.

Couleur associée à la mort, le noir est aussi associé à la terre, le souterrain, les ténèbres, ou encore au diable et au péché selon la bible. Le noir représente l’obscurité, le sommeil nocturne, l’absence de soleil sous la terre, complètement à l’opposé de la lumière.

Le deuil dans le monde

Si l’occident a adopté le noir pour représenter le deuil, plusieurs autres pays ont préféré l’associer à des couleurs vives et joyeuses. En Inde et au Japon, il est coutume de porter le blanc pour des funérailles, symbole de pureté de l’âme, de lumière et du repos éternel. En Chine, le rouge est associé au deuil et même parfois le rose, qui symbolise une célébration joyeuse si la personne défunte était très âgée, signe d’une longue vie. Pour les Iraniens, c’est le bleu qui domine, synonyme de paix éternelle.
Le violet dans tout son spectre, du lavande au mauve, est la couleur liturgique de la messe des morts et faisait partie intégrante de la tradition du deuil pour les hommes au 15e siècle. De nos jours, le noir, gris, blanc, bleu marin, vert foncé, mauve foncé, sont toutes des couleurs que nous retrouvons fréquemment lors de funérailles.

Les fleurs, à l’opposé des vêtements
Traditionnellement, les fleurs blanches ou mauves sont choisies pour célébrer le départ d’un être cher. Couleurs du deuil par excellence, le blanc a une symbolique de spiritualité, de paix, de consolation et du passage de la nuit vers la lumière. Au contraire de la fleur blanche, la fleur mauve quant à elle évoque la tristesse et la mélancolie. Douces et empreintes de nostalgie, les fleurs couleur pastel sont aussi toutes indiquées pour des funérailles, elles seront souvent choisies pour démontrer des liens d’amitié.

Bref, le noir n’est jamais une obligation lors d’un enterrement ou de funérailles. Même s’il symbolise une marque de respect universelle, il est d’autant plus important de respecter les choix, coutumes et tradition du défunt et de la famille. De plus en plus de gens préfèrent davantage célébrer la mort de leur proche différemment, et ce sans suivre pas à pas les traditions de leurs ancêtres.

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Les cimetières: des lieux de recueillement à la riche histoire

Tirant ses racines du mot grec koimeterion ou du latin coemeterium, qui signifie «lieu où l’on dort», le terme cimetière désigne un endroit consacré à l’ensevelissement des défunts, dont l’emplacement est indiqué par des pierres tombales.

Ces lieux solennels propices au recueillement possèdent une riche histoire et ont nourri l’imaginaire de bien des gens, comme en témoignent de nombreux films et légendes. Crématorium Montréal vous invite donc à découvrir quelques-unes de leurs multiples facettes!

Les origines des cimetières

Dans le monde occidental, les premiers cimetières font leur apparition au Moyen Âge et se situent habituellement à proximité d’un lieu de culte, faisant cohabiter défunts et vivants, ce qui permet aux fidèles de prier pour leurs ancêtres. Ils se distinguent des champs funéraires de la Préhistoire, qui regroupent des sépultures sans monuments, et des nécropoles antiques, comme celles des pharaons, qui se situent à l’extérieur des villes. Fait intéressant: la Loi des Douze Tables de l’Empire romain antique interdisait l’inhumation des morts dans les villes pour des raisons hygiéniques.

Avec la montée du christianisme, sous l’empire de Charlemagne, on rejette la crémation des dépouilles, une pratique considérée comme païenne, afin de donner une sépulture aux défunts, un rite qui s’accorde davantage avec le concept de résurrection des morts. Les cimetières comme on les connaît actuellement apparaissent véritablement vers le xe ou xie siècle.

Des témoins de notre histoire

Au Québec et au Canada, on trouve plusieurs types de cimetières, reflétant différents pans de notre histoire. Les premiers explorateurs étaient souvent enterrés dans des cimetières indifférenciés, ponctués de croix en bois.

Plus tard, les premiers colons des espaces ruraux furent inhumés dans de petits lots familiaux, aujourd’hui abandonnés, comportant jusqu’à une vingtaine de tombes. Dans les petits villages, on trouvait des cimetières juxtaposés aux chapelles, qui sont pour la plupart inutilisés de nos jours.

La plupart des défunts sont aujourd’hui mis en terre dans les cimetières urbains. En outre, les Canadiens ayant servi dans les forces armées peuvent reposer dans les cimetières militaires du Canada, qui sont répertoriés ici.

Peu importe leur nature, les cimetières sont toujours empreints de paix et de sérénité, particulièrement lorsqu’ils sont aménagés en pleine nature, près de l’eau ou dans de grands espaces verts. La plupart des cimetières aménagés au cours du dernier siècle comportent des sentiers et des allées en arcs de cercle, ce qui démontre le souci grandissant d’en faire des lieux commémoratifs agréables.

Cimetière ou columbarium?

Lorsqu’on a opté pour la crémation, l’urne peut être inhumée dans un cimetière ou encore entreposée dans un columbarium. Bien qu’ils ne se retrouvent pas en nature, les columbariums offrent l’avantage de pouvoir se recueillir à n’importe quel moment de la journée, à l’abri des intempéries.

Tandis que l’inhumation est permanente et que les coûts ne sont payés qu’une seule fois pour le terrain et la mise en terre, l’espace dans le columbarium doit être loué pour une période déterminée, au terme de laquelle la succession peut choisir de renouveler la location, conserver l’urne ou l’inhumer.

Les cimetières dans la culture populaire

De nombreux films d’horreur ont exploité les cimetières pour mettre en scène leurs personnages, comme Simetierre et Beetlejuice. Certains lieux font l’objet de légendes incroyables, comme le cimetière de Stull, au Kansas, dans lequel s’ouvrirait un passage vers les portes de l’Enfer. Celui-ci a même fait l’objet d’un film!

Vous aimeriez obtenir les coordonnées d’un cimetière en particulier? Le site cimetieresduquebec.ca répertorie tous les cimetières du Québec ou demander l’aide d’un de nos conseillers chez Crématorium Montréal. Nous avons des cimetières partenaires pour l’inhumation des cendres de vos défunts.

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Mon album souvenir

On répète souvent qu’il est important de vivre dans l’instant présent, parce que se projeter dans l’avenir peut créer de l’anxiété, alors que ressasser le passé engendre des regrets. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut négliger la commémoration des moments heureux de notre vie! En effet, les souvenirs positifs forgent notre estime de soi et constituent un bagage essentiel pour tisser des relations saines avec les personnes de notre entourage. Les beaux souvenirs peuvent même améliorer notre perception du présent!

Pour immortaliser nos souvenirs, l’album photo n’a pas son égal. Vous avez peut-être négligé cette tâche avec l’arrivée de la photo numérique, mais voici quelques points élaborés par Crématorium Montréal qui vous réconcilieront avec cette tradition.

Pourquoi faire un album souvenir?

Le fait d’immortaliser vos souvenirs sous forme d’album photo permet de laisser une trace de votre passé, de le partager avec vos proches et de léguer un patrimoine à votre famille.

C’est aussi une manière de vous remémorer des moments heureux passés avec les gens que vous aimez. Vos parents, oncles et tantes et grands-parents se feront un plaisir de vous raconter les anecdotes derrière chaque photo!

L’album souvenir permet enfin de partager les émotions que vous avez vécues au moment où les clichés ont été pris. Impossible de rester de glace devant une photo des premiers pas de votre enfant, d’une sortie entre amis exceptionnelle ou du 40e anniversaire de mariage de vos parents encore amoureux aujourd’hui!

Le numérique contre l’imprimé

Une question essentielle se pose : devez-vous opter pour un album photo numérique ou un album photo imprimé? Les deux comportent leurs avantages et leurs inconvénients. L’album imprimé permet d’avoir un objet tangible et concrétise réellement vos souvenirs. L’album de scrapbooking vous permet en plus de laisser aller votre créativité en y apposant vos notes personnelles et en incluant des souvenirs, comme des billets d’avion ou de spectacle, un dessin d’enfant ou la brochure d’un lieu visité.

Si vous n’avez pas le temps de bricoler un album en mode scrapbooking, ou si vous trouvez qu’il est trop dispendieux d’imprimer des photos, vous pouvez tout simplement imprimer vos photos sous la forme d’un album numérique. Vous n’avez qu’à choisir vos photos et le format de l’album. L’interface web s’occupe du reste! Sinon, vous pouvez en imprimer quelques-unes et les ranger dans une jolie boîte ou un coffret en bois. Peu importe l’option que vous choisirez, l’essentiel est de maintenir la tradition de transmettre vos souvenirs!

Redonner vie aux images

Si vous ne faites pas d’album photo imprimé, il s’avère tout de même plaisant d’imprimer quelques photos pour les encadrer et les exposer dans votre demeure. Il s’agit d’une manière simple de personnaliser votre chez-soi et de le rendre plus chaleureux.

De plus, les photos permettent de donner vie à vos souvenirs heureux et de garder vos proches dans votre mémoire, et ce, même s’ils sont décédés. Un joli cadre, un montage photo ou un album souvenir personnalisé constituent aussi d’excellents cadeaux pour vos parents et amis.

Une activité rassembleuse

Si la confection de votre album photo vous rebute, vous pourriez la transformer en une activité familiale en invitant quelques membres de la famille à participer à la tâche. Une heureuse manière de créer des souvenirs… en fouillant dans vos meilleurs souvenirs!

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Célébrer des funérailles en l’absence d’un corps

Dans certaines situations particulières, tels un accident d’avion, une disparition ou un décès dans un pays étranger, il peut être difficile, voire impossible, de récupérer le corps de la personne défunte.

Même si, de nos jours, de plus en plus de gens choisissent de ne pas exposer le corps ou optent pour la crémation, le fait de devoir célébrer des funérailles en l’absence de la dépouille de l’être cher s’avère particulièrement éprouvant sur le plan émotionnel.

Dans ces circonstances, que prévoit la loi et comment faut-il procéder? Est-il pertinent de commémorer la personne défunte? Voici quelques pistes élaborées par Crématorium Montréal pour vous éclairer.

Rapatriement au pays

Si la personne décède dans une autre province ou un pays étranger ou que vous souhaitez rapatrier le corps, que ce soit pour célébrer les funérailles ou mettre la dépouille en terre, le Complexe funéraire ÆTERNA vous accompagnera dans ce processus et s’occupera des démarches pour vous.

Dans ce cas, notez qu’il faut remplir une Demande d’insertion au registre de l’état civil du Québec d’un acte d’état civil fait hors du Québec afin d’inscrire le décès hors Québec dans le registre de l’état civil québécois, ce qui facilitera les démarches liées à la succession.

Disparu, mais pas oublié

Dans le cas d’une disparition, à la suite d’une fugue ou d’un enlèvement, par exemple, les proches ne cessent jamais d’espérer retrouver leur proche disparu. Du point de vue de la législation québécoise, une personne est présumée vivante pendant les sept années suivant sa disparition et ce n’est qu’au terme de cette période qu’un acte de décès pourra être produit.

Un accident exceptionnel

Toutefois, la personne disparue peut être déclarée décédée avant ce délai si les circonstances indiquent que la mort est certaine, par exemple si elle a été victime d’un écrasement d’avion, d’un tremblement de terre ou d’une explosion ne permettant pas de retrouver le corps.

Un rite significatif

Peu importe la situation exceptionnelle que vous vivez, nous pouvons vous aider dans la planification des rites funéraires pour commémorer la personne défunte. Nous pouvons la représenter symboliquement à l’aide d’une photo de grande dimension entourée d’une corbeille de fleurs, d’objets significatifs lui ayant appartenu, d’un cierge allumé, puis planifier une célébration, à caractère religieux ou non, en son honneur.

Il est aussi possible de réaliser une plaque commémorative qui sera placée dans le lieu de recueillement choisi, que ce soit le cimetière, le columbarium ou la maison.

Peu importe la manière dont vous choisirez de commémorer l’être cher, l’essentiel est de vous laisser la chance, à vous et aux autres personnes l’ayant connu, de lui dire au revoir pour que le processus de deuil puisse s’amorcer en toute sérénité.

N’hésitez pas à communiquer avec l’un de nos conseillers pour recevoir un accompagnement personnalisé dans la planification de la célébration de l’être cher.

Sources :
https://blogue.soquij.qc.ca/2013/07/16/le-jugement-declaratif-de-deces/
https://www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes/deces/situations-particulieres-liees-au-deces
https://educaloi.qc.ca/capsules/lacte-de-deces/

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Comment choisir une urne funéraire ou un reliquaire?

Au moment de préparer les funérailles d’un être cher, vous devez prendre de nombreuses décisions quant à la manière d’honorer sa mémoire. Si la personne défunte a choisi la crémation, vous hésitez peut-être entre une urne et un reliquaire pour accueillir ses cendres. Comme on trouve une vaste gamme d’urnes funéraires et de reliquaires, Crématorium Montréal vous propose un tour d’horizon des options qui s’offrent à vous afin que vous puissiez faire un choix éclairé, conforme à vos valeurs et aux volontés de la personne décédée.

Distinction entre reliquaire et urne funéraire

Semblable à un vase fermé, l’urne funéraire est un récipient servant à recueillir l’ensemble des cendres de la personne défunte. Certains modèles sont spécialement conçus pour la mise en terre, tandis que d’autres conviennent davantage à l’exposition (à domicile ou dans un columbarium).

Alors que le reliquaire désignait autrefois un boîtier destiné à recevoir une relique, c’est-à-dire une partie du corps, un vêtement ou un objet ayant appartenu à un saint ou une sainte, il a évolué pour devenir une version plus petite et plus ornementale de l’urne. Il peut prendre la forme d’une urne miniature, d’un bijou ou d’un bibelot. On peut y insérer une partie des cendres, une mèche de cheveux ou un morceau de vêtement de la personne défunte. Crématorium Montréal offre plusieurs modèles de reliquaires aux styles et aux matériaux variés : urne, bougeoir, caillou ou pyramide.

Le volume des cendres

Si vous optez pour un reliquaire, notez que vous ne pourrez pas y déposer toutes les cendres. En effet, le volume des cendres d’un adulte totalise plus ou moins 3 L, soit environ 33 cm3/kg, ce qui est bien supérieur à la capacité d’un reliquaire.

Le poids de la personne défunte déterminera donc le format de l’urne. Les urnes courantes ont un volume minimal de 2,5 L et la plupart peuvent contenir 3 L, ce qui est suffisant pour la plupart des défunts.

Lieu de repos des cendres

Outre votre budget, le lieu de repos des cendres est un facteur déterminant pour choisir entre l’urne et le reliquaire.

Si vous souhaitez conserver les cendres dans un columbarium, le matériau de l’urne importera moins que son aspect esthétique. Si vous voulez intégrer l’urne à un monument funéraire, choisissez une urne composée de matériaux robustes qui résistent aux intempéries. Si vous désirez inhumer les cendres dans un cimetière ou les disperser, optez pour un modèle simple. Enfin, si les cendres seront immergées en mer, il faut choisir une urne biodégradable. On trouve également des urnes écologiques qui peuvent être mises en terre en vue de faire grandir un arbre.

Si vous souhaitez conserver une partie des cendres dans un reliquaire, puis confier le reste à un cimetière ou à un columbarium, renseignez-vous auprès du responsable funéraire, car certains cimetières sont réticents par rapport au fait de séparer les cendres et de dédoubler les sépultures de la personne défunte.

Un hommage à la personne et à ses croyances

Peu importe que votre choix s’arrête sur une urne funéraire, un reliquaire ou les deux, l’essentiel est de respecter les dernières volontés et les croyances de la personne défunte tout en permettant aux proches de trouver paix et réconfort. L’urne représente la dernière demeure de la personne décédée, alors prenez le temps nécessaire pour réfléchir à votre décision.

Pour y voir plus clair dans l’offre d’urnes funéraires et de reliquaires, n’hésitez pas à faire appel aux conseillers de Crématorium Montréal.

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Rédiger un éloge funèbre en 7 étapes

Lorsque vient le temps de rendre un dernier hommage à un être cher, il est parfois difficile de trouver les bons mots pour exprimer l’ampleur de ses sentiments envers cette personne et de résumer les moments forts de sa vie en quelques minutes. Crématorium Montréal vous résume quelques trucs et conseils pour vous aider dans la rédaction d’un éloge funèbre à la hauteur de la personne dont vous voulez célébrer la mémoire.

  1. Notez les mots qui décrivent la personne défunte
    Sur une feuille, écrivez les mots qui vous passent par la tête lorsque vous songez à la personne défunte : ses qualités, ses expressions fétiches, ses chansons préférées, ses passe-temps, des anecdotes, etc. Si vous manquez d’inspiration, consultez des personnes qui la connaissaient bien aussi.
  2. Déterminez la forme de votre éloge funèbre
    L’oraison funèbre typique touche habituellement à plusieurs aspects de la personne défunte, que vous pouvez ordonner comme suit : votre relation avec elle, une courte biographie relatant son parcours professionnel, familial et personnel, ses passions et ses principales qualités, quelques anecdotes et une conclusion qui se termine par une citation, une chanson ou un poème.Vous pouvez également dresser un portrait global de la personne défunte en précisant ses principales qualités et pourquoi elles étaient appréciées, ou raconter les principales étapes de sa vie chronologiquement en y greffant quelques anecdotes.

    Si vous souhaitez apporter un peu de légèreté à votre éloge, vous pouvez tout simplement choisir d’enchaîner plusieurs anecdotes qui illustrent bien les différents traits de caractère de la personne et qui touchent à tous les aspects de sa vie.

  3. Structurez vos idées
    Une fois que vous aurez déterminé la forme de votre éloge funèbre, rédigez un plan en structurant les idées que vous avez notées et en prévoyant une introduction et une conclusion. Cette étape vous aidera à ne rien oublier et facilitera grandement la rédaction.
  4. Rédigez le corps de votre texte
    Cette étape clé s’avère souvent l’une des plus difficiles. Si vous ne savez pas comment commencer votre oraison funèbre, vous pouvez poser une question, rapporter des paroles de la personne défunte ou reprendre une citation ou un proverbe. Choisissez des mots simples, mais qui traduisent vos émotions.
  5. Faites lire votre éloge funèbre à une ou deux personnes
    Lorsque vous aurez terminé votre premier jet, faites lire votre éloge funèbre à quelques proches afin d’obtenir leur rétroaction et de vous assurer que vous n’avez rien oublié. Corrigez votre texte, au besoin.
  6. Exercez-vous à voix haute
    Le jour de la cérémonie funéraire, vous aurez probablement le trac. Pour réduire votre stress le plus possible, répétez votre texte quelques fois afin de le maîtriser. Cela vous permettra aussi de déterminer où faire les pauses et comment énoncer les phrases.
  7. Imprimez votre texte
    De préférence, aérez votre texte et imprimez-le dans une police de caractères assez grande, ou transcrivez-le en soignant votre écriture afin de vous assurer qu’il est bien lisible.

Au cours du processus, n’oubliez pas que l’important est de laisser parler votre cœur et de ne pas rechercher la perfection à tout prix. La personne défunte ne l’aurait certainement pas exigée, pas plus que votre auditoire. Si vous avez besoin d’aide ou d’inspiration lors de votre rédaction, vous pouvez toujours demander à votre conseiller Crématorium Montréal, il pourra vous guider.

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Comment éviter les conflits familiaux lors d’un décès?

Lorsque survient un décès dans la famille, il est très difficile d’y voir clair et de réfléchir sans laisser les émotions prendre le dessus. Parfois, on s’y attend, cela nous permet alors de nous préparer, mais lorsque l’être cher nous quitte subitement, il peut s’en suivre des conflits au sein de la famille. Même les familles tissées les plus serrées peuvent entrer en conflit quand il est question de la succession. Crématorium Montréal vous donne donc quelques pistes pour éviter les conflits familiaux lors du décès d’un proche.

Communication et précautions

Afin d’éviter tous conflits ou situations houleuses lors de votre décès, il est préférable d’ouvrir la discussion sur votre succession à l’avance, avec vos enfants ou votre famille. Les conflits sont fréquents lorsqu’il y a une somme importante en jeu, il vaut mieux prévenir vos proches de vos intentions et trouver des solutions ensemble. S’il s’agit de la succession des biens matériels ou du patrimoine familial, une réunion de famille planifiée permettra de l’imiter les incompréhensions et les frustrations s’il y a lieu, et permettra aussi de trouver un terrain d’entente sur la répartition des biens. Vos proches informés n’auront donc pas de surprise le jour de vos funérailles, puisqu’ils sauront à quoi s‘attendre. Le fait de communiquer clairement vos attentes et souhaits spécifiques à votre famille peut éviter bien des ennuis.

De plus, soyez honnête envers vous-même et reconnaissez les conflits familiaux. Lors du règlement de la succession, les vieux conflits qui mijotent depuis longtemps dans la famille ressurgissent avec intensité. C’est aussi à ce moment que ressort le sentiment de favoritisme d’un des enfants découlant de gestes parfois anodins. Il est alors important de s’assurer d’une bonne entente entre la fratrie et de clarifier les jalousies qui peuvent trainer depuis plusieurs années.

Quelques conseils clés

Tout d’abord, laissez des instructions claires à vos proches en ce qui a trait à l’existence et l’emplacement de vos documents importants. Ainsi, une chasse au trésor inutile sera évitée en même temps que la frustration de la part des héritiers. Ensuite, pensez aussi à nommer un liquidateur neutre pour votre succession. Un professionnel objectif, qui n’a pas d’intérêts dans les biens et sommes à liquider s’occupera de tout de façon plus détachée, ne laissant pas la place à ses émotions.

Bref, il est difficile de tout prévoir à l’avance, encore moins les réactions que peuvent avoir vos proches. Il est cependant préférable de prendre le temps d’expliquer vos plans, motivations et intérêts à votre famille, afin de réduire les chances que des conflits familiaux surviennent au moment de votre départ. Contactez l’un de nos conseillers chez Crématorium Montréal au : 514 940-0566, pour vos questions ou encore pour vous guider dans vos préarrangements et avec la succession.

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Prendre la parole aux funérailles

Loin d’être donné à tout le monde, la capacité de parler en public est un talent qui se développe avec le temps et l’entrainement. Lorsque vient le moment de prendre paroles à des événements émotifs comme des funérailles, la tâche devient d’autant plus ardue puisqu’il faut gérer d’autres émotions en plus du stress. Voici quelques suggestions élaborées par Crématorium Montréal pour une prise de parole réussie lors de funérailles.

Le stress, l’ennemi de la prise de parole en public

C’est bien connu, plus de la moitié des adultes confient vivre un grand stress avant la prise de parole en public. Mains moites, palpitations, bouche sèche, bouffées de chaleur, bégaiement sont tous des symptômes du stress, vécus à différentes intensités par chacun. Il provoque parfois chez certaines personnes des troubles intestinaux ou digestifs, voire même des vertiges. Le stress altère la confiance en soi et peut faire perdre jusqu’à 50% des possibilités de communication. S’il est gênant de parler en public, il est aussi possible de bien se préparer et mettre toutes les chances de notre côté le moment venu.

Bien se préparer : quelques suggestions

Comme pour bien des domaines, la préparation est la clé du succès. Pour un éloge ou un hommage funéraire, ce n’est pas bien différent. Prenez de l’avance et rédiger votre texte en choisissant bien vos mots, cela vous permettra d’illustrer adéquatement chaque idée et chaque étape de votre hommage. Ensuite, exercez-vous à lire votre éloge à voix haute devant un miroir, un animal de compagnie ou un proche. Cela vous permettra de peaufiner votre texte, d’ajuster le ton voulu, de respecter le temps alloué pour votre prise de parole et de mieux gérer vos émotions le jour des funérailles. De plus, n’oubliez pas de parler avec votre cœur. Un discours ressenti vaut mille fois mieux qu’un discours scrupuleusement mémorisé. Il touchera davantage votre auditoire. Enfin, pour vous sentir à l’aise, portez une tenue appropriée pour l’événement. De ce fait, vous vous sentirez plus en confiance devant la foule.

Le jour J

Même si le stress vous gagne et que vous vous sentez exposé devant l’auditoire, au moment de votre éloge funèbre, restez calme, posé et bien ancré dans le sol. Assurez-vous de faire votre prise de parole debout, cela permettra aux gens présents de bien vous voir, en plus de mieux projeter votre voix. Aussi, pensez à parler lentement pour donner aux gens le temps de réfléchir à ce que vous dites. La nervosité nous pousse souvent à parler avec un débit trop rapide. Essayez également de ne pas lire votre texte mot à mot, exprimez-vous avec vos propres mots. Si à un moment ou à un autre vous perdez le fil de votre éloge en raison d’un surplus d’émotions, faites une pause, respirez profondément et reprenez le début de votre pensée. Si vous avez un trou de mémoire, vous pouvez aussi vous rattacher à une expérience personnelle concrète vécue avec le défunt et tout simplement la raconter. Rappelez-vous que l’auditoire est lui aussi submergé par l’émotion, il est là pour vous soutenir et non vous juger. Enfin, si vous avez de la difficulté à regarder l’auditoire, cherchez quelques visages connus à qui vous « adresser » pendant votre éloge. Regarder au fond de la salle ou la balayer régulièrement des yeux sont d’autres options qui vous permettront de soutenir l’intérêt de votre public tout en vous concentrant sur vos propos.

L’éloge ou l’hommage funèbre se veut une célébration de la vie du défunt. En plus de consoler les gens présents aux funérailles, il les réconforte en adoucissant leurs pensées. Pour une crémation, Crématorium Montréal vous offre la possibilité d’organiser une petite cérémonie au salon crématoire, afin de faire vos adieux à l’être cher. Si vous avez à prendre la parole, rappelez-vous de respirer et de parler avec votre cœur.

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Petit lexique du domaine funéraire

Lors du décès d’un proche ou de la planification de vos préarrangements funéraires, vous serez vite plongé dans le langage du milieu funéraire. Or, pour une grande majorité des gens, le vocabulaire employé peut parfois s’avérer complexe. Crématorium Montréal vous a donc préparé un petit lexique des principaux termes utilisés dans le domaine funéraire, de manière à être mieux outillés lorsque vous parlerez avec nos conseillers.

Lors de la crémation

Si vous optez pour la crémation, nos conseillers utiliseront certains mots s’y rattachant. Une des principales erreurs faites par le grand public se trouve dans l’emploi des termes incinération et crémation. En effet, ces deux termes ne sont pas employés dans le même contexte. L’incinération vise à détruire des détritus par le feu à l’aide d’un incinérateur, alors que la crémation est l’action de brûler un corps pour le réduire en cendre.

Voici d’autres termes dont vous devriez connaître la signification :

  • Crématorium : C’est le bâtiment où a lieu l’incinération du corps d’un défunt, tel Crématorium Montréal.
  •  Columbarium : C’est l’endroit où sont conservées les urnes cinéraires. Le columbarium est composé de plusieurs compartiments, appelés niches, se retrouvant sur un même mur ou une partie de mur. Le columbarium peut être situé au cimetière ou dans une maison funéraire. Il peut être autant intérieur qu’extérieur. Le mot colombaire peut également être employé.à
  • Niche : C’est la cavité servant à recevoir l’urne dans un columbarium.
  • Sépulture : C’est le terme utilisé lorsque l’on parle du lieu où sont déposés les restes humains. La sépulture peut désigner l’emplacement dans un cimetière, la niche dans un columbarium ou encore l’enfeu au mausolée. Dans le cas où les cendres d’un défunt seraient conservées dans une maison privée, cet endroit pourrait également être considéré comme un lieu de sépulture.

Au cimetière

Dans le cas d’un enterrement au cimetière, divers termes pourront être utilisés. En voici une courte liste :

  • Épitaphe : C’est l’inscription qui est apposée sur une sépulture. Celle-ci peut être gravée directement sur le tombeau ou sur une plaque qui sera fixée sur une niche.
  • Mausolée : C’est un monument funéraire de dimension importante construit dans un cimetière. Le mausolée comporte un enfeu, dans lequel le corps ou les cendres du défunt y sont déposés.
  • Enfeu : C’est l’emplacement dans lequel est déposé le corps (ou les cendres) du défunt. On peut également utiliser le mot crypte.
  • Voûte : C’est un contenant visant à protéger le cercueil avant la mise en terre. La voûte sert à protéger le cercueil ou l’urne, et permet également de prévenir un affaissement du terrain.
  • Charnier : C’est l’endroit d’entreposage des cercueils durant la période où les enterrements ne peuvent avoir lieu en raison du sol gelé, soit du 1er novembre au 30 avril.

Du côté administratif

Mourir comporte également son lot de bureaucratie. Voici une liste des principaux termes que vous pourrez entendre.

  • Testament olographe : Ce testament est écrit à la main et doit porter la signature de celui l’ayant rédigé. Il devra toutefois être vérifié après le décès, aux frais de la succession.
  • Testament devant témoins : Ce testament peut être écrit à la main ou à l’ordinateur et doit porter votre signature. Pour être valide, il doit être signé par deux témoins. Encore une fois, ce testament devra être vérifié après le décès, moyennant certains frais pour la succession.
  • Testament notarié : Même si cette option est la plus coûteuse, c’est le type de testament qui est le plus sécuritaire. En effet, vous pourrez bénéficier de l’expertise d’un notaire pour le rédiger et il sera enregistré au Registre des dispositions testamentaires de la Chambre des notaires du Québec.
  • Mandat d’inaptitude : Aussi connu sous le terme de mandat de protection, ce document désigne la (les) personne(s) qui prendront les décisions dans le cas où vous deviendriez inapte à gérer vos biens.
  • Liquidateur : Autrefois appelé exécuteur testamentaire, le liquidateur est la personne qui se chargera de la succession du défunt.

Comme vous avez pu le constater, les mots utilisés dans le domaine funéraire sont nombreux et peuvent être difficiles à comprendre. Toutefois, l’équipe du Crématorium Montréal est là pour vous donner les explications nécessaires à la bonne compréhension de notre domaine et vous guider dans vos choix. En tout temps, n’hésitez pas à poser vos questions puisque nous sommes conscients que le milieu funéraire est souvent méconnu.

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Comment expliquer la mort aux enfants?

La mort est un sujet assez difficile à aborder et à expliquer, tout spécialement lorsque vient le temps d’en parler aux enfants. Ainsi, lorsqu’un décès survient dans la famille, l’annoncer à son enfant peut s’avérer à la fois complexe et douloureux, surtout si l’on se sent submergé par l’émotion. Voici donc quelques conseils préparés par Crématorium Montréal pour expliquer le concept de la mort aux enfants, avec doigté et délicatesse.

Trouver les mots justes pour ne pas inquiéter l’enfant

Il peut parfois être tentant de ne pas employer certains mots lorsque vient le moment de parler de la mort à son enfant. Or, il est plutôt recommandé d’expliquer la mort dans un langage simple à comprendre et avec des termes justes. Il faut à tout prix éviter d’utiliser des comparaisons qui pourraient effrayer l’enfant. Par exemple, en lui disant que sa grand-maman s’est endormie, l’enfant pourrait craindre de s’endormir et de ne jamais se réveiller. Il faut également éviter de comparer la mort à un long voyage, puisque l’enfant pourrait avoir l’espoir de voir la personne disparue revenir, ou encore devenir nerveux à l’idée qu’un proche parte en voyage. Si la personne était très malade, il faut insister sur le fait que la maladie qu’elle avait était incurable. En effet, l’enfant pourrait devenir anxieux à l’idée d’avoir le rhume puisqu’il ne connait pas encore les types de maladies et leurs conséquences réelles. Utilisez simplement le vrai terme en disant que grand-papa avait un cancer ou qu’il avait contracté la COVID et qu’aucun médicament ou traitement n’aurait pu le sauver.

La lecture, pour mieux vulgariser

Faire la lecture à son enfant aide souvent à trouver les bons mots pour expliquer diverses situations de la vie. De nombreux ouvrages, adaptés à l’âge de votre enfant existent et ils vous permettront de vous arrêter un moment pour discuter de la mort, grâce à des mots et à des illustrations adaptées à son niveau de compréhension. Lors de la lecture, montrez-vous rassurant et invitez-le à exprimer ses émotions. Même s’il est très jeune, il pourra tenter de s’exprimer dans ses mots, ce qui lui fera le plus grand bien. Il existe de nombreux livres sur le marché qui pourront vous accompagner afin de vulgariser en termes clairs et concrets le concept de la mort. Vous pouvez consulter la liste préparée par Naitre et grandir (section Le deuil) pour quelques suggestions adaptées aux enfants, ou encore consulter votre libraire qui se fera un plaisir de vous conseiller.

Garder le souvenir vivant

Afin de vous assurer que votre tout-petit n’oublie pas la personne décédée, différents rituels peuvent être mis en place. Affichez une photo de la personne décédée, entourée de votre famille, de manière à la garder près de vous. Pensez à créer une boite à souvenirs dans laquelle votre enfant pourrait garder des objets ou photos lui faisant penser à la personne décédée. Faites revivre vos souvenirs gustatifs en cuisinant une recette de grand-maman ou encore, écoutez sa musique préférée. Ce sont là de simples gestes qui permettront à votre enfant de se souvenir du défunt dans le quotidien. Vous pourriez aussi planter un arbre en souvenir de celui ou celle qui vous a quittés, ou encore faire une activité spéciale lors de la journée du décès de la personne. Cette activité pourrait être reliée à ses passions, ou vous pourriez cuisiner un repas qu’elle appréciait.

Votre enfant aura probablement beaucoup de questions et il est fort possible que vous deviez répéter certaines choses qui pourraient s’avérer bien abstraites pour lui. L’important est de le faire avec douceur et, surtout de ne pas vous empêcher de vous laisser aller à l’émotion. De cette façon, votre enfant apprendra à exprimer ses sentiments et réalisera qu’il est normal de pleurer, d’éprouver de la peine ou de la colère. Si vous avez besoin de soutien, n’hésitez pas à contacter l’équipe de Crématorium Montréal, et c’est avec compassion et empathie que nous vous accompagnerons dans cette épreuve.

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